Veronika

Veronika’s stories

 

 

 

Vivre à l’étranger est aussi stimulant qu’écrire dans une langue qui n’est pas la sienne. Sans être un agent double ou un caméléon, je pratique les deux. Bruxelles est un lieu idéal pour s’adonner à cette activité. Avec son identité floue, cette ville accueille naturellement tout et son contraire, même une Tchèque écrivant en français.

Cette Tchèque, c’est moi. J’ai tissé des liens avec la langue française depuis mon adolescence. Puis j’ai quitté mon pays pour m’installer en France que j’ai également quittée pour m’installer en Belgique. Que je ne quitte plus.

J’ai derrière moi trois livres publiés dans mon pays natal, alors que la moitié de ma vie s’est passée ailleurs. Ceux qui se disent qu’il était temps de commencer à rattraper ce retard ont tout à fait raison. C’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas dans ce pays largement exploré mais toujours insaisissable que j’appelle le français.

Le projet s’est concrétisé avec Writingbrussels et a déjà donné un premier fruit : un livre électronique faisant discrètement allusion à la météo, si importante en Belgique : Brussels Umbrellas.

Décidémént, cette ville ne cesse de m’inspirer puisque je récidive. Sur ce blog, ce sera encore Bruxelles, toujours pareille et jamais la même. Des textes plus courts, plus percutants et plus lisibles pour ceux qui préfèrent la nouvelle au roman. Des nouveaux personnages hantant des lieux que tout Bruxellois connaît mais qui, transformés par l’imagination, se révèlent mystérieux et insondables.

Car tout est possible pour un écrivain : être un agent double ou un caméléon.

***

Living abroad is as stimulating as writing in a foreign language. Though I’m not a double agent or a chameleon, I do both. Brussels is an ideal place to do this. With its vague identity, this city naturally attracts everything, as well as its opposite, even a Czech woman writing in French.

I am the Czech woman.  I’ve played around with French since I was a teen. Then, I left my country and set up home in France. Later, I left France and moved to Belgium, a place that I have no intention to leave.

I’ve published three books in my native country, even though I’ve spent half of my life elsewhere.  Those who say it’s time to catch up are right. That’s why I’m taking my first steps writing in this land which I’ve explored, but still cannot quite capture, called French.

This project came about through “Writingbrussels,” a group which has already published an e-book subtly referring to the ever so important Belgian weather: “Brussels Umbrellas.”

Obviously, this city hasn’t stopped inspiring me since I’ve been working on the new piece. This blog will also be about Brussels, the same and yet always changing. Shorter, more powerful and readable texts for those who prefer short stories over novels. New characters haunt places familiar to Brussels’ natives, though they are imaginarily transformed into mysterious and unfathomable places.  Because everything’s possible for a writer: even being a double agent or a chameleon.

5 Responses to Veronika

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