La historia de mi diente

Ya va siendo hora de que les cuente la historia de mi diente.

Sabrán ustedes perdonarme la rima pero de diente, ni falta hace que lo diga, no hay sinónimo y no estoy dispuesta a renunciar a ‘contar’, que no es lo mismo ni tiene el mismo sabor de oralidad que referir, explicar, narrar o relatar. Ninguno de ellos expresa el placer de la anécdota o el chisme que se deleita en el pormenor en apariencia, solo en apariencia, trivial.

Motif sans couture avec des bouches et des lèvres humaines

Crédits :paseven, istockphoto.com

Como decía, ya va siendo hora de que les cuente, que explicite con lujo de detalle, la historia de mi diente. A más de uno le parecerá banal. ¿Qué importancia puede tener un diente, uno solo, en la vida de una persona? Y quizá tenga razón quien así piense. Creo, sin embargo, que al concatenar los hechos relacionados con mi diente, que son muchos y se extienden a lo largo de toda mi vida, surgirán coincidencias o se abrirán pistas que tal vez arrojarán luz sobre algunos misterios. Continue reading

Posted in Body parts, Dulce | 1 Comment

Au Paradis

Avant de vous expliquer comment cela se passe au Paradis, je dois d’abord vous dire que l’Enfer n’existe pas. Je sais … On vous a sans doute raconté autre chose au catéchisme. Mais c’est un fait : Dieu a créé ce lieu céleste pour y accueillir tout le monde : les gentils, les grandes gueules, les héros, les lâches et même les politiciens – à condition qu’ils n’ennuient pas les autres avec leurs monologues. Continue reading

Posted in Body parts, Veronika | Leave a comment

L’appendicite

Jean n’aimait pas l’école. L’école le lui rendait bien, d’ailleurs, elle n’aimait pas beaucoup Jean non plus, élève dissipé et qui accumulait les mauvaises notes. Ces situations sont toujours problématiques car elles amorcent une spirale de plus en plus négative, avec des mauvaises notes de plus en plus fréquentes et des absences.

Enfin, des envies d’absence surtout. Jean ferait n’importe quoi pour échapper à une journée d’école. Se faire passer pour un malade, ça serait une excellente idée. Sauf que les parents de Jean sont tous les deux médecins et qu’ils savent très bien faire la différence entre un vrai malade et un petit Jean qui fait croire à une maladie. Il n’a jamais réussi à les bluffer, d’ailleurs, même s’il est vrai que ses simulations de tuberculose ou de malaria n’était certainement pas très crédibles. Les habiles parents voyaient très vite que les symptomes décrits par leur petit patient mythomane ne correspondaient jamais aux maladies autoproclamées.

Jean eut alors une idée. Les étagères de la maison regorgeaient d’encyclopédies médicales. Il lui suffirait de choisir une maladie précise et d’en étudier très exactement tous les symptomes, afin de mettre son numéro de malade au point. Moyennant un petit effort de mémoire, Jean pourrait alors goûter aux joies d’échapper à une nouvelle journée d’école. Continue reading

Posted in Body parts, Yves | Leave a comment

Where there’s a will, there’s a way.

  • So when will I be able to leave?” Dian asked, this time a little more anxiously.

Michael pulled a chair close to her and sat down; his arms crossed over his chest. He sighed deeply.

  • Let me tell you the story again Dian. So, there was this researcher who worked on this theory that we could live in a simulated world. Remember?
  • I’m not sure…
  • We studied this together in college. It doesn’t ring a bell?
  • Err….
Continue reading
Posted in Body parts | Tagged , , , , , | 3 Comments

As Time Goes By

Fireworks at the Eiffel Tower, in Paris, France. (source)

I was born on the 1st of January 1901 in Paris. Well…I wasn’t actually “born” … you should rather say that I was made on the 1st of January 1901. I was carved out of wood you see…Pierre, my maker, made puppets….so I guess that’s what I am…a puppet.

I was made from Linden wood. Pierre gave me articulated arms and legs, as well as a smooth sanded face with a broad forehead and hair made from black horsehair. On my face, he painted two large black eyes in which he placed two gold cufflinks to make them shine. Anne-Marie, his wife, made me clothes out of a dark red velvety fabric that came from the cladding of an old armchair. As a finishing touch, Pierre carved me two little clogs for my wooden feet and attached strings to my hands and feet so he could make me move. Continue reading

Posted in Gaelle, Rebellion of Things | Leave a comment